Synopsis : Pour sa première expédition à bord d'une navette spatiale, le docteur Ryan Stone, brillante experte en ingénierie médicale, accompagne l'astronaute chevronné Matt Kowalsky. Mais alors qu'il s'agit apparemment d'une banale sortie dans l'espace, une catastrophe se produit. Lorsque la navette est pulvérisée, Stone et Kowalsky se retrouvent totalement seuls, livrés à eux-mêmes dans l'univers. Le silence assourdissant autour d'eux leur indique qu'ils ont perdu tout contact avec la Terre - et la moindre chance d'être sauvés.
Résumé issu de la fiche du film sur Allociné
Avis : « Dans l’espace, personne ne vous entendra crier. » C’est la phrase d’accroche d’Alien de Ridley Scott mais elle fonctionne parfaitement pour Gravity.
Alors qu’une grande majorité des longs métrages sont aujourd’hui des adaptations (de livres ou de BD), des biopics, des remakes ou des reboots (comprenez nouvelle version d'un film où l’histoire repart sur de mêmes bases mais dans des directions différentes contrairement à un remake qui reprend la même trame que l'original), ce film est une pépite d’histoire originale. Un huis-clos dans l’espace infini.
Le casting est plus que réduit, deux acteurs : George Clooney qui reste dans son style de personnage mais permettant de souffler entre scènes de tensions extrêmes et Sandra Bullock tout simplement formidable, à la fois fragile et d’une volonté de fer.
La photographie est exceptionnelle. C’est, pour moi, le film avec la meilleure utilisation de la 3D depuis la création de cette technologie. Les enchainements des séquences sont fluides, les plans de la Terre magnifiques et les effets spéciaux sont à couper le souffle (littéralement). Surtout, la 3D permet une profondeur de champ quasi illimitée ce qui entraine le spectateur avec les personnages dans le vide interstellaire. Ajoutez à cela, la musique de Steven Price qui prend aux tripes et se met au service de l'intrigue pour vous plonger encore plus dans le film.
En bref, un long métrage qui vous absorbe pendant 1h30 et qui vous laisse dans le même état qu’à la fin d’une montagne russe : on souffle un gros coup et on s’écrie « Encore ! »
Florian
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